Signes cliniques | Différentiel | Impact de la nutrition |
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Respiration bec ouvert, tête en extension, polypnée, stridor ou absence de voix, « tail bobbing » (respiration saccadée avec mouvement de balancier de la queue), cyanose de la crête chez les volailles... |
Psittaciformes : Aspergillose, chlamydiose, corps étrangers, sténose trachéale... Passeriformes : Chlamydiose, sternostomose, trachéite bactérienne, mycoplasme, cytomegalovirus, poxvirus... Galliformes : Bronchite infectieuse, laryngotrachéite, mycoplasmose, pasteurellose... |
La vitamine A est nécessaire pour le renouvellement des épithéliums et aide à la dédifférenciation des tissus. En cas d'hypovitaminose, une hyperkératinisation des cellules superficielles est observée. Celle-ci affecte la trachée en compromettant l'intégrité de l'escalator muco-ciliaire. L'épithélium perd sa ciliature et s'épaissit avec des cellules hyperkératinisées. Cela a deux conséquences majeures : |
Sinusite, rhinite
Les sinusites et rhinites sont fréquentes et ont une présentation typiquement chronique. Elles sont largement d'origine nutritionnelle.
Sinusite sévère et abcès péri-orbitaire chez un gris du Gabon (Psittacus erithacus).
(Crédit photos Minh HUYNH)
Sinusite péri-orbitaire chez un canari (Serinus canaria).
(Crédit photos Minh HUYNH)
Signes cliniques | Différentiel | Impact de la nutrition |
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Gonflement périorbitaire, écoulement nasal, éternuements, rhinite, rhinolithe, difficulté respiratoire, sifflements respiratoires, abattement... |
Psittaciformes : Abcès bactérien primaire autre, néoplasie... Passeriformes : Cytomegalovirus, mycoplasme... Galliformes : Avibactériose, pasteurellose, mycoplasmose... |
La vitamine A permet de renouveler les épithéliums. En l'absence de vitamine A, des débris cellulaires s'accumulent dans les sinus péri-orbitaires et sont dégradés par le système immunitaire. C'est particulièrement le cas chez les psittaciformes où les sinus droit et gauche communiquent (ce qui n'est pas le cas chez les passeriformes). Des infections bactériennes et fongiques opportunistes sont généralement présentes, elles auto-entretiennent l'infection et aggravent les lésions avec une lyse des tissus environnants. La supplémentation en vitamine A est nécessaire dans les cas de sinusites d'origine nutritionnelle.
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Rhinite et destruction complète de la cloison nasale chez un gris du Gabon (Psittacus erithacus).
(Crédit photos Minh HUYNH)
Rhinite et écoulement nasal chronique chez un jeune gris du Gabon (Psittacus erithacus).
Notez les traces d'écoulement sur le bec.
(Crédit photos Minh HUYNH)
Détresse respiratoire - polypnée
Il existe de très nombreuses causes de détresse respiratoire basse chez les oiseaux. Même si on pense souvent aux maladies de l'arbre respiratoire, il faut garder en tête que les oiseaux ne possèdent pas de diaphragme et à ce titre, toute organomégalie peut entrainer une détresse respiratoire.
Vue nécropsique chez un cacatoès rosalbin (Eolophus roseicapilla)
Notez l'abondante graisse sous cutanée et péri-hépatique.
Signes cliniques | Différentiel | Impact de la nutrition |
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Polypnée, tachypnée, "tail bobbing", cyanose, distension abdominale... |
Psittaciformes : Affection cardio-respiratoire, organomégalie (hépatomégalie, lipome, lipoxanthome), ascite Passeriformes : Affection cardio-respiratoire, organomégalie (hépatomégalie, lipome, lipoxanthome) |
Une alimentation trop riche en lipide contribue à un état de stéatose hépatique et à l'accumulation de graisse dans l'espace péri-hépatique. La stéatose hépatique est elle même à l'origine d'une hépatomégalie majeure, qui peut entrainer de la détresse respiratoire par son encombrement ou une ascite liée à l'insuffisance hépatique. L'accumulation de graisse péri-hépatique et sous cutanée peut être particulièrement spectaculaire chez certaines espèces (cacatoès rosalbin, amazone, perruche ondulée, canari) occasionnant la formation de lipomes ou lipoxanthomes qui entravent les mouvements respiratoires. |
Radiographie ventro-dorsale chez une amazone à front bleu (Amazona aestiva).
L'élargissement de la silhouette hépatique est compatible avec une surcharge graisseuse du foie.