La médecine vétérinaire porcine a longtemps été perçue comme une grande utilisatrice d’antibiotiques. Pourtant elle a commencé très tôt à se remettre en question, avant même l’entrée en vigueur des plans EcoAntibio, et continue régulièrement à chercher des solutions pérennes et individuelles permettant de traiter les maladies infectieuses.
Cette maladie a longtemps été sous-estimée car les symptômes étaient souvent frustres. Elle fait l’objet d’une attention plus importante depuis quelques années car il semblerait qu’elle soit à l’origine de baisses de performances de reproduction, parfois même de mortalité subite des mères. C’est le poste d’utilisation d’antibiotiques le plus important en élevage de truies, et les antibiotiques utilisés sont majoritairement des formes orales collectives. C’est pour cela que de plus en plus d’acteurs de la santé porcine cherchent des solutions permettant une approche plus raisonnée et individuelle des traitements.
Dès la naissance, les porcelets sont exposés aux risques d’infections (digestives et septicémies principalement). Le milieu, la promiscuité, les soins prodigués dans leur première semaine, sont autant de facteurs favorisant la circulation des germes et la formation de plaies. Le porcelet se nourrissant très majoritairement au lait maternel, peu d’alternatives au traitement par voie générale permettent de prendre en charge efficacement et sûrement ce type d’affections en maternité.
La plupart de ces infections peut être contrôlée grâce à des spécialités injectables associant des molécules antibiotiques de première génération, dont la complémentarité de spectre, voire les effets additifs ou synergiques permettent la mise en place d’une antibiothérapie curative individuelle efficace et pérenne.
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