De part leur fréquence et leur sévérité, les entérites néonatales engendrent des pertes importantes en élevage bovins. Elles peuvent avoir une origine variée, liée à une contamination virale, bactérienne, parasitaire ou une insuffisance zootechnique (alimentation, conduite, …). Aussi, le diagnostic est primordial pour permettre au praticien de conseiller la meilleure prise en charge.
Sur le plan préventif, la vaccination des mères est une solution qui a fait ses preuves, et qui s’intègre parfaitement dans la logique du plan Eco-Antibio afin de réduire le recours aux antibiotiques. Malgré ce contexte, les taux de vaccination contre les agents d’ENN restent encore modestes autour de 18,5% d’après le SIMV (2019). Son développement est un enjeu fort pour la profession vétérinaire.
Sur le plan des soins, la réhydratation orale fait partie des premiers gestes à prodiguer au veau. Il s’agit de prendre en charge les signes cliniques liés à la déshydratation, la dénutrition et l’acidose sanguine. Le vétérinaire jouera un rôle de conseil dans le choix du soluté réhydratant le plus approprié. Dans les cas les plus graves, une réhydratation parentérale est néanmoins nécessaire et sera basée sur une estimation ou une mesure des besoins spécifiques du veau.
Enfin le traitement agit sur la cause de la pathologie. Une antibiothérapie responsable est recommandée dans les cas où des bactéries sont impliquées. Les traitement antiparasitaires, quand ils sont appropriés, doivent permettre à la fois le traitement et la mise en place de l’immunité.
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