Bonne tolérance digestive d’un régime riche en protéines

Garantir la digestibilité des sources de protéines pour limiter l’afflux de sous-produits azotés dans le côlon

Pour une bonne tolérance digestive, il est essentiel de fournir des aliments formulés avec des sources de protéines hautement assimilables, qui minimisent la production de résidus.
 

Certains chiens sont plus sensibles que d’autres à la digestibilité de leur aliment et c’est particulièrement vrai pour les grands chiens. Des races telles que le berger allemand, le labrador retriever, le dogue allemand ou le schnauzer géant sont par exemple connues pour leur sensibilité digestive exacerbée.
Les chiens de plus de 25 kg à l’âge adulte ont tendance à produire des selles plus molles et plus humides que les chiens de format plus réduit. Cette observation a été corrélée au fait que chez les grands chiens, le développement important du cӕcum et du côlon allonge la durée du transit intestinal et favorise les processus fermentaires ¹. Des concentrations fécales en électrolytes plus élevées chez les grands chiens sont également associées avec une consistance fécale médiocre ². 
 

La tolérance digestive d’un aliment pour chiens adultes, riche en protéines, a été évaluée par 126 possesseurs de chiens ³. Il s’agissait d’un aliment sec de la gamme VETERINARY^® HPM, « Large and Medium », contenant 35 % de protéines sur brut, d’origine animale à 89 %. Dans ce groupe, 29 % des chiens étaient considérés comme sensibles par leurs propriétaires, cette sensibilité se manifestant habituellement par des diarrhées, des vomissements et des flatulences. 
Après 28 jours de consommation, 98 % des chiens produisaient des selles bien formées et 86 % des propriétaires qualifiaient l’odeur comme globalement acceptable. Les flatulences étaient significativement moins fréquentes chez les chiens habitués à en présenter. A la fin de l’étude, 83 % des propriétaires se sont déclarés satisfaits de ce changement alimentaire, un résultat confirmé lors d’une autre étude impliquant 63 chiens adultes de grandes races (20 à 60 kg) ⁴.
La tolérance digestive de la gamme VETERINARY^® HPM, dans le cadre du concept « Low carbohydrate-High protein », est donc avérée et ce type d’aliment peut être conseillé à des chiens présentant une sensibilité digestive.
 

La digestibilité apparente de deux aliments, l’un riche en protéines et pauvre en glucides, l’autre riche en glucides et pauvre en protéines, a été mesurée chez 12 chiens courants (harriers). Des mesures de l’hydrogène expiré ont également été réalisées, avant et après le repas, pour évaluer l’activité fermentaire ⁵.  
L’aliment riche en protéines s’est avéré présenter des avantages intéressants pour des chiens de travail : la digestibilité apparente des matières grasses et des protéines était plus élevée et la fermentation glucidique dans le gros intestin a été réduite. 
 

Les maladies liées au gluten comprennent une série de troubles multisystémiques qui sont la conséquence d’une réaction auto-immune dirigée contre cette substance, avec ou sans signes digestifs. Le gluten est une protéine composée de gliadine et de gluténine. Chez l’homme, la maladie cœliaque est une entéropathie bien connue, qui entraîne une malabsorption intestinale. Elle frappe des sujets génétiquement prédisposés, l’inflammation étant due à une réaction immunitaire impliquant une sécrétion d’anticorps par les cellules B et les lymphocytes T de la muqueuse intestinale. 
Une affection proche de la maladie cœliaque est décrite chez le setter irlandais, responsable de diarrhées intermittentes et de perte de poids 6. Une réaction immunitaire conduit à l’atrophie des villosités intestinales, à l’infiltration de la lamina propria par des lymphocytes et à l’augmentation de la population lymphocytaire intraépithéliale ⁶. La transmission de cette maladie a lieu par voie autosomale récessive ⁶. 
Plus récemment, une dyskinésie paroxystique liée au gluten a été rapportée chez le border terrier ⁷. Les signes de cette maladie ont été décrits comme des « crampes épileptoïdes », caractérisées par des attaques circonscrites d’anomalies des mouvements des membres, le chien demeurant conscient. Les chiens atteints éprouvent des difficultés à marcher ; les troubles vont de l’ataxie à l’impossibilité de se tenir debout, avec tremblements et dystonie du cou, des membres et de la tête. Les crises peuvent durer de quelques minutes à plusieurs heures, les animaux étant normaux entre-temps. Dans 50 % des cas, des signes cutanés ou digestifs sont associés. 
 

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