En savoir plus sur le calcul de l'impact des diarrhées néonatales

Les entérites néonatales sont une menace importante pour les jeunes veaux et les éleveurs de bovins, affectant à la fois la santé des animaux et la rentabilité des exploitations. Ce calculateur a été développé pour estimer le coût de cette maladie en mettant en évidence les économies potentiellement réalisables avec la mise en œuvre de mesures préventives telles que la vaccination.

Les résultats qui apparaissent sont une séquence de calculs qui tiennent compte des temps de croissance, des temps de traitement, etc. Ce sont des variables visibles et induites : les coûts visibles (temps, coûts du traitement..) et cachés (perte de production, impact sur le moral...).

Nous précisons que les valeurs de certaines constantes sont des montants que nous avons définis au plus près de ce que nous avons trouvé dans nos recherches et sur le marché.

Il y a une différence entre le nombre de vaches reproductrices sur l'élevage et le nombre total de veaux nés par an. Comme vous le savez, la reproduction n'est malheureusement pas une science exacte. On estime donc que le nombre de veaux nés équivaut à 90% du cheptel reproducteur pour tenir compte des difficultés qui peuvent être rencontrées (mortalité embryonnaire, avortement, vêlage difficile, etc.).

Les pertes de veaux mâles sont obtenues en multipliant le nombre de veaux mâles (estimé à 50% de veaux nouveau-nés lorsqu'il n'y a pas d'utilisation de semence sexée) par le prix de vente moyen d’un veau.

Le retard de croissance est également quelque chose qui affecte le coût final des diarrhées néonatales. On estime qu'un épisode de diarrhée pour une femelle entraînera un retard de croissance d'environ 30 jours. Cet allongement de la période d’élevage engendre un surcoût de production (coût d’élevage) pour atteindre le même développement qu’une femelle n’ayant pas déclarée de diarrhée. Dans le cas des bovins allaitants, la perte de production par veau (en kilogrammes) est également estimée. Le veau malade aura en effet une baisse de son GMQ (Gain Moyen Quotidien). Il est également estimé à l'aide d'un poids vif, d'un poids de vente cible et d’un prix de vente cible (toujours en/au kilogramme).

D'autres coûts entrent également en jeu :

• Le coût de remplacement des génisses : pour contrer la perte de veaux femelles et pérenniser le troupeau, d'autres génisses seront à acheter ;
• Les frais de traitement, qui sont valables pour tous les veaux. Il faut également compter le temps et la main d'œuvre nécessaires à l’administration du traitement (charge mentale en plus) mais également les traitements de soutien qui peuvent être mis en place (réhydratants, antibiotiques…) ;
• Les frais vétérinaires associés aux cas nécessitant la visite d'un vétérinaire.

Ces calculs permettent d'évaluer l'impact financier de la diarrhée néonatale du veau sur les exploitations et mettent en évidence l'importance des mesures préventives telles que la vaccination. En comprenant l’importance des enjeux, nous pouvons protéger la santé et le bien-être des veaux et optimiser les coûts.

L'adoption de la vaccination et la mise en œuvre de mesures préventives bénéficieront non seulement à l'exploitation, mais contribueront également à la santé globale et à la durabilité de l'ensemble de l'industrie bovine.